lundi 7 décembre 2015

Sainté-Lyon ... Une nuit en enfer

Sainté-Lyon ... une nuit en enfer :)


“ Alors cette Echappée Belle ? Bien passée ?  me demande ma mère.
- Ben écoute, je l'ai finie et c'était top , des paysages de fou et une ambiance hors normes.
- Et comparé à une Sainté-Lyon, c'est dur ?
- Comment te dire... C'est un autre monde.
- Ben pourquoi tu ne fais pas la Sainté-Lyon alors ? ”

Il n'en fallut pas plus pour que je me lance dans l'aventure Sainté- Lyon ! La Sainté-Lyon, cette course  mythique et historique qui relie Saint-Etienne à Lyon en traversant les monts du Lyonnais, la "Sainté" comme on l'appele ici, une course de nuit, souvent dans le froid et la neige, avec du verglas et des loups... Non pas de loups, je m'égare. En tant que Lyonnais, je m'étais dit qu'un jour je la ferais, alors cette petite pique de ma mère m'a dit : “Allez, c'est le moment !”

Cette course est la dernière de la saison pour beaucoup , et pour moi ce sera la dernière avant la reprise au Sancy en 2016 . Comme pour chaque course longue, elle demande une certaine préparation, 72 km sur du béton et du chemin dur, ça va taper, alors autant préparer le truc .

Une prépa qui pour moi va être aux petits oignons... mais frits ! Deux semaines avant, j'ai fêté mes 30 ans où tout a coulé à flots sauf l'eau ! Niveau plan diététique j'ai le régime “-ette”. Si certains se demandent de quoi il s'agit, c'est simple, tu composes ton alimentation quasi essentiellement d'aliments qui finissent par “-ette” (raclette, tartiflette, croziflette...), avec un mélange de la méthode Cori/Stuck, alimentation composée d'une spécialité américaine à base de pain, steak et frites... Bref, j'ai encore été optimum de ce côté-là, en finissant même par une petite Chimay d'encouragement l'après-midi du départ (au point où j'en étais, une petite mousse n'allait pas tout changer).

Assez parlé  de l'avant ...

Un CR est là pour parler de la course !

Je rejoins Chris le vendredi soir pour aller chercher le dossard, et nous voilà directement dans l'ambiance. On récupere les dossards dans la magnifique Halle Tony Garnier, ce lieu mythique de mon enfance (je suis un gône du quartier) où l'on va finir la course. Après un petit moment de découverte des stands (on a trouvé la future paire de chaussures de Marie) et quelques aller-retours pour récupérer le dossard de Chris, c'en est joué : le départ sera le lendemain soir 00h00, avec le dossard 9656 !


La tenue sera simple au vu des temperatures annoncées. Ça sera short, tee-shirt manches longues, tee-shirt du club et un coupe vent. Niveau ravito perso, des pâtes de fruit, des petits saucissons et un sachet de Dinausaurus (l'esprit du T-Rex règnera en moi). Un bonnet, une paire de gants et zou ! En avant Guingamps !



Pour monter de Lyon avec deux accolytes, Olivier et Nicolas, nous avons pris l'option train, option qui s'est avérée sympathique car on a eu droit à l'animation d'un skin qui nous narrait son appartenance à l'antifascisme et nous faisait partager son goût pour la musique punk des années 80/90...

Bref, le trajet effectué, nous voici dans l'arène ! C'est en effet impressionant tout ce monde  qui patiente dans ce palais des sport ! Wahoo... Les coureurs dorment, mangent, se préparent pour une édition qui promet d'être chaude et sous de bons auspices ! Nous commençons à voir les gens du club arriver, on se repose , on papote.







23h30, l'heure est venue de se rendre sur la ligne de départ, je me cale avec Nicolas, Laurent et Arthur avec qui je vais partager la course. Après une minute d'applaudissements, hommage émouvant au 13 novembre, le départ est donné à 00h00 pile (mon Strava me donne un départ à 23h, je suis en effet parti plus tôt pour doubler Cori mais on ne mange définitivement pas les mêmes burgers).






Devant, ça part très vite, nous choisissons de nous mettre dans un rythme plutôt tranquille avec comme idée d'appuyer à partir de Soucieu si tout se déroule bien.



Dès les premiers instants, l'ambiance est sympathique, je rencontre un gars qui a fait la 180 (l'aller-retour) accompagné d'un Marocain qui était venu pour faire cette course. Si j'ai bien compris, le gars avait commencé sa saison au Maroc et le Marocain venait la finir avec lui en France, un bel esprit et un bel échange ! Si quelqu'un le reconnait (Arthur Baldur si tu me lis ;) ).

On avance, on avance, mais c'est assez monotone, au point même de dire à un moment à Nicolas : "Bon, on a bien fait 4/5 km ?" et qu'il me répond  en rigolant : "On est plus autour des 10 !" Il faut dire que la traversée de la zone industrielle de Saint-Etienne n'est pas des plus agréables question panorama ! Nous commençons à nous engager dans les premières montées et tout se passe pour le mieux pour le moment, notre petit groupe de quatre se suit bien, Nicolas est endiablé et lance des vannes, bref, outre la monotonie, c'est assez sympathique.

Notre stratégie de course, élaborée avec minutie, nous fait sauter le premier ravitaillement et continuer notre chemin. En effet, à plus de 15 000 participants sur cette course, on sait que l'anarchie sera au rendez-vous de ce premier stop. Etant encore bien niveau munitions, nous traçons donc notre chemin en route pour Sainte-Catherine.

Une bonne partie du dénivelé se situe avant Sainte Catherine et pour le moment notre stratégie paye bien, le sol est cependant glissant et on commence à voir pas mal d'entorses sur le bas-côté, le temps est parfait et la chenille de lumière est impressionnante à voir. Chemin faisant, nous arrivons tout les quatre à Sainte-Catherine sans encombres et attendons ce ravitaillement avec impatience car l'eau commence à se faire rare et les ruisseaux qui courent le long de la course sont moins séducteurs que ceux de Belledone pour remplir sa gourde.


A notre arrêt, c'est la douche froide, on à l'impression d'être retourné en 40 à une distribution de rations de pain, ça gueule, on est trop nombreux, c'est la cohue devant les stands. J'arrive néanmoins à me frayer un chemin et là, à ma question : "Est-il possible d'avoir de l'eau ?", on me répond : "Je suis désolé, mais on a des problèmes de stock , on a de la Saint-Yorre et du Pepsi max. " What ?! Des problèmes d'eau ??? En un an et demi de trail et courses, c'est la première fois que j'entends ça. On est au 28e km sur 72, on est dans la première moitié du peloton, et y a plus d'eau ??? Comment dire... Je remplis mes gourdes alors, une de Pepsi max (ce qui va s'avérer être un tres mauvais choix car donner à son corps du Coca en lui faisant croire qu'on lui donne du sucre sans en avoir...) et une de Saint-Yorre (heureusement que vous étiez là Magalie !!!), je rejoins mes trois accolytes et on redémarre, non sans un certain remords contre l'orga pour cett petite déconvenue.


 Après une premiere partie de course plutôt agréable bien que monotone, la nuit en enfer  commence à se faire sentir. Cela commence pour moi par une illusion de crampes   s'apparenteront plus à des petites contractures pas trop gênantes, mais le plus grand mal est à venir environ 1/2km après le ravito : de grosses crampes d'estomac commencent à apparaître et là, c'est le début de la course au mental. les montées ne posent pas trop de problème bien quelles soient loin d'être olympiques, par contre j'ai l'impression de porter un alien dans chaque descente. J'en fais part à mes collègues et nous continuons notre route, pour moi en serrant les dents !

Dans une montée avant Saint-Genoux, nous pensons avec Arthur que Nicolas et Laurent sont devant, on essaye de les rattraper mais j'apprendrai après la course qu'ils étaient derrière et qu'il nous ont aussi attendus. Bref, avec tout ce monde, on s'est perdus !!! C'est fou !! La prochaine fois on prendra des talkies-walkies.

On continue donc tout les quatre, Arthur, moi et mes belles baskets, on papote et je m'aperçois alors que je n'ai toujours pas allumé ma frontale depuis le début ! Je viens de faire quasiment 40 km de nuit, dans les monts du Lyonnais et tout ca sans frontale ! On dit que Lyon est la ville lumière, on m'avait dit que c'était l'autoroute, qu'on y voyait comme en plein jour mais là j'avoue que c'est quand même énorme. Je ne vais l'allumer qu'à partir d'un sous-bois ou les cailloux fuyants se font trop nombreux et où je n'ai pas envie de perdre une cheville en 2015 comme en 2014 .
En continuant, Arthur me fait savoir qu'il a un peu mal au pieds (languette de la hoka trop courte), moi j'ai mal au ventre, nous formons une belle team d'éclopés. On arrive cependant à rester dans un rythme qui nous emmènera à Lyon avant 10 heures.




Sur la route toujours aussi monotone, ça commence à taper un peu pour moi, mes fidèles destriers Brooks ont presque 800 km, mais c'est le cas pour tout le monde. Je commence à voir autour de moi des visages dans le mal, j'ai même aperçu quelques petits vomitos. Au fur et à mesure de notre avancée, nous rejoignons Géant (Ludo), un autre membre de notre association, qui avance à son rythme avec le même objectif que nous, on va donc avec Arthur se greffer à lui. Moi avec mon mal de bide, Arthur et ses douleurs, bref, à trois on ne sera pas de trop. Peu avant Soucieu,  j'ai une petite baisse. Je fais part à Arthur et Géant de mon intention de ne pas m'arrêter sauf pour ravitailler. Ils décident alors de prendre quelques mètres d'avance pour pas être trop ralentis.

A la sortie de Soucieu, je m'arrête faire un petite pause évacuation d'eau et là, ca commence à aller mieux, j'ai les jambes, je me sens bien, mon bon moteur diesel est toujours d'attaque et je souris car si c'est comme ça tout le temps, on va rigoler en 2016... Je me lance donc à l'attaque de cette partie que je connais par coeur. Je ferai moins de 10 heures, je suis en forme et je pense pouvoir finir tranquillement. Dans un virage, je rencontre mon pote David qui n'est pas au mieux de sa forme ! Il a une tendinite et son genoux lui fait horriblement mal, je regarde ma montre, nous avons environ 2h45 pour les 18 km qu'il nous reste à faire. Je lui propose de finir en marchant, il me dit de continuer mon chemin mais je ne peux pas laisser un ami seul dans ce mal. Je décide alors de stopper ma course et de finir avec lui. Dans tous les cas, on sera finisher, que cela soit en 9h20 ou 10h30, cela m'importe peu, le plus important pour moi à ce moment là c'est que mon pote finisse et pas seul dans cet état.

Ben oui, l'esprit trail c'est ça aussi, on ne laisse pas ses copains au bord du chemin. Les derniers kilomètres sont durs pour lui, même en marchant. Peu avant Chaponost, on se fait rattraper par Arthur en premier qui me fait savoir que  son pied va mieux, et Ludo ensuite (ils vont finir , ça me met la banane). Je dis à David que s'il s'arrête à Chaponost, il ne repartira peut-être pas. On prend donc l'option de tracer jusqu'à la ligne d'arrivée, il nous reste 1h45, on sera à Lyon avant 10 heures si tout se passe bien, et j’espère que cela va le faire pour David, mais j'en suis sûr, il a le mental, on va finir.

Dans la descente de la Mulatière, on se fait rattraper par Djoul, Claire et Rimboud (des amis à moi) qui faisaient la dernière moitié en relais. Je suis content de les voir mais j'avoue que j'aurais aimé les voir passer la ligne (donc la passer avant eux...).

On passe le panneau 2km. David, dans un dernier effort, commence à courir dès qu'il peut, je l'admire même si je sais qu'il va payer cet effort. Je comprends sa mentalité et ne peux pas l'empêcher de faire ça, je cours donc avec lui, on passe les quais, le pont Raymond Barre, on y est ! La Halle Tony Garnier !




Ça y est, on passe sous l'arche, en 9h52... On l'a fait en moins de 10 heures.

On cherche la bière à l'arrivée, cependant malgré les multiples dessins de bières sur les panneaux 4 / 3 / 2e km, elle ne sera pas présente à l'arrivée. Je récupère mon tee-shirt que je croyais M jusqu'à chez moi où je m’aperçois qu'on ma donné un L...


Objectif rempli, on finit cette Sainté-Lyon en moins de 10 heures et j'ai respecté ma ligne de conduite, à savoir que je ne laisse pas de potes au bord du chemin.




J'ai eu l'occasion de croiser vite fait Aurélien de la team Saint-Yorre, avec qui j'ai papoté un petit peu, un chouette type ! Encore bravo pour ta course, tu as d'autres obligations sympathiques en cette fin d'année, bonnes fêtes avec ta famille et à bientôt sur une autre course.

Une édition riche en émotions, cependant cette course n'est pas pour moi, trop roulante, trop monotone, pas ma came, ça manque de crêtes, de montagnes, de saucissons au ravitos.

Bref un grands bravo à tous ceux qui ont fini cette course, bravo à Mélanie pour sa belle 3e place sur la Sainté Express ( format 44km )  aini qu'a bravo à Sébastien qui lui prend la 2e place chez les hommes , merci à mes 5 coéquipiers d'expédition, merci à TrailOutdoor69 pour cet esprit et cette asso qui déchire, et pour finir un grand merci à Saint-Yorre qui a dû en sauver plus d'un.

Prochaine étape, le Sancy, pour 30 km dans la neige en janvier.
Bonnes fêtes de fin d'années à tous.

lundi 9 novembre 2015

Lyon Urban Trail by Night en New Balance 890 V5

- Mathieu, tu le fais toi le Lyon Urbain Trail by Night ?
- Ben, c'est pas prévu. Pourquoi ?
- J'ai jamais couru plus de 10 kilomètres, mais je veux bien essayer si tu le fais avec moi...

C'était un appel de mon frère et me voilà inscrit sur le Lyon Urbain Trail by Night 13km. Je décroche alors mon téléphone et demande à un autre de mes frères de nous rejoindre ! C'en était fait, nous allions pour la première fois depuis que je cours faire une course en famille.



Le rendez-vous étant donné le 7 novembre à 20h15, il a quand même fallu montrer à ce vieux fou de frère à quoi il devait s'attendre. On a donc fait une petite reco de 8km 300d+ (les 8 premiers kilomètres du parcours) afin de le mettre dans le vif du sujet. Sans que cela ne m'étonne vraiment, il suit plutôt bien et n'aura pas de problème à enchaîner ces 13km 500d+.

On allait donc se revoir le 7 novembre pour cette petite virée familiale. Mon frère n'ayant pas de matos, je l'ai équipé de mon ancienne tenue et de mes bonnes et agréables GT2000 de Asics. Je me retrouve alors sans chaussures adaptées à ce type de sortie. Je me vois dans l'obligation de me rééquiper.

C'est alors que mon pote David me parle des 890V5 de New Balance (je posterai un test complet après le semi de Boulogne qui a lieu le 15 Novembre 2015). Je saute le pas et m'équipe, elles seront donc à mes pieds pour compléter ma tenue favorite de chez Cimalp (short v2 et manchons compressions) et mon tee-shirt de TO69 car on représente sur la course locale ! Faut pas déconner !!!



7 Novembre 20h15, on est là ! Le départ va être donné, on se marre, on a mis les bâtons fluo qu'ils nous ont donné en lunettes. On s'est mis à l'avant de la 3ème vague et c'est parti !

 

Dès le début, on rentre dans le vif du sujet avec la monstrueuse montée du télégraphe, celle qui te rappelle que tu as des mollets, qu'ils sont pas chaud, et que le trail urbain ça existe aussi.



On est sur la première partie du parcours qu'on connaît bien, le rythme est assez calme et la  température est idéale (environ 16/17°C). Le chemin avance le long du fort de Loyasse et les premiers bouchons commencent à apparaître dès la descente des escaliers qui longent la montée de l'Observance.

Cela commence à se délier dans la montée avant le fort de Vaise (et oui les côtes font ralentir les gens), ce même fort de vaise que je trouve toujours aussi agréable à traverser surtout en ce LUTbyNight. Des gens nous encouragent, on aura même droit à un petit ravito sauvage composé de gratons et de vin blanc ! Lyon powwaaa !


Les minutes passent et les kilomètres aussi, l'ambiance est toujours là , les gens sont contents. Certains sont habillés comme pour un ice trail (cuissard long, veste pour escalader le Mont Blanc, bonnet, et j'en ai limite vu un en moufles ! ). Ceux-là je ne les envie pas !!! Il fait tellement bon en tee-shirt et en short ! Le cadre est magique dans cette belle ville de Lyon, la ville lumière où on en prend plein la vue en longeant les quais !

Les quais sont courts et embouteillés avant de prendre les escaliers de la mort, ceux de la montée de la Sarra ! En temps normal, seuls quelques irréductibles Lyonnais arrivent à les "dresser" ("courir" en terme de runner). L'attente est interminable, les coureurs sont à l'arrêt, on voit le chrono s'échapper et avec ça tous nos espoirs de gagner une paire de Salomon ! Mais bon, on s'en remettra. Certains se demandent alors pourquoi ça n'avance pas, je leur dis qu'ils n'ont pas à s'en faire, que leurs cuissots ne vont pas refroidir ! 

Mon frère se met à chanter une chanson que j'ai ensuite longtemps fredonnée aux autres coureurs durant la suite de l'aventure (je m'en excuse). Cette chanson est... "Oh !... Oh !... Oh!... Jolie poupée !! ". Pourquoi ? me demanderez-vous. Seul lui le sait !


On parvient, après une attente d'environ 10 minutes, à s'engager sur ces escaliers. Tout s'explique, ce sont donc ces escaliers bien raides qui ralentissent les coureurs! On avance à très lente allure. En arrivant au palier qui relie les deux escaliers de la montée, je vois le Fan Club TO69 qui a pris place ici  : Thibault, Fanny, Marcel, Juan, Guigui... Ils sont tous là ! Je m'arrête pour attendre mes frères avec eux et prends les 2 secondes qu'il me faut pour boire mon demi de bière cul-sec.


Ça me fait plaisir de les voir et Guigui me propose de faire la deuxième partie des escaliers avec moi. Je dis à mes frères que je les attends en haut et je suis mon Guigui à une allure sympathique. Une fois arrivés, à peine le temps de discutailler avec Guigui qu'ils arrivent à notre hauteur et on se remet en route direction la piste de la Sarra ! Cette même piste qui voit nos cuissots lyonnais chauffer quand on veut faire du dénivelé ou préparer des KV. Celle-ci même qui quelques années auparavant servait de piste de ski l'hiver !


Et bien ce soir, je la surnomme la piste de la savonnette. A peine engagés dedans, on a l'impression de faire du ventrigisse. J'avoue que les chaussures ne sont pas adaptées, mais après le passage du 26 et celui des 1000 premiers du 13, c'est pire que les tranchées. On est comme sur un sol qui vient d'être mopé !

On descend, on s'engage, on rigole, et ce qui était alors prévisible arriva ! J'ai fait une belle glissade qui a laissé un beau souvenir à mon short et à mon popotin.
La montée quand à elle est agréable car on voit toutes ces frontales descendre et ça, c'est le LUTbyNight (un avant-goût de la Sainté-Lyon).

Nous voilà donc arrivés entier au premier ravito, les frangins sont toujours opés, ils ont toujours la patate, et on se marre à fond ! On s'engage donc sur la partie inexplorée pour mon frère, les beaux escaliers de Nicolas de Lange qui nous emmènent à la montée Saint Barthélémy où il y a un bon paquet de supporters. Cette ambiance est vraiment unique et top pour ce cadre magnifique !

On continue donc à allure tranquille, un des frères commence à fatiguer mais il s'accroche. On monte Choulan, la fin est bientôt proche. La fatigue commence à bien se lire sur les visages. En haut de Sainte Irénée, les coureurs du 26km nous rejoignent sur le parcours pour finir cette course ensemble !

La fin se rapproche mais il reste un dernier obstacle avant d’accéder au Graal du LUTiste. En effet, afin de ne pas accéder trop rapidement au ravito et aux bananes, l'organisation nous redonne un petit tour de Montée du Télégraphe. Je commence donc ma montée tranquillement, et là je rencontre Phillipe Bidard (figolu) qui était sur le 26km. Il est dans le rouge, il me dit qu'il a ruiné le dernier ravito car il a fait une hypo. Je lui propose de monter avec lui, il accepte. Je redonne alors un coup de jus afin de monter à bonne vitesse, laissant mes frères derrière. Je les attendrai en haut de la montée. J'essaye de le remotiver pour qu'il ne lâche rien avant la fin et reste avec lui jusqu'en haut, où je le laisse continuer, en espérant l'avoir aidé de mon mieux !

Je vois alors un des espagnols, le bon Arnau. Qu'est-ce qu'il m'impressionne ! Il est vachement bien, il a fait une progression monstrueuse depuis que je le connais (certains diront que c'est grâce à l'affaire des steaks ! Mais bon... ). Je l'accompagne un peu aussi, histoire de... Puis j'attends mes frères qui arrivent quelques instants après !


Nous voilà à Fourvière ! Ça y est, il ne reste plus rien à faire ! On l'a fait, enfin ils l'ont fait, car pour moi c'était du local. Je suis super content car ils sont ravis de leur temps ! 1h38, au top !

Un de mes frères essayera même de sprinter à la fin mais c'était sans compter sur les grandes réserves que j'avais. Le fourbe, il ne m'a pas eu :).

Résumons donc ce LUTbyNight : le trail peut être une affaire de famille, on s'est bien marrés, on a bien chanté, et on en a pris plein les yeux ! Une superbe soirée avec en prime une petite rencontre finale avec Sylvain Garde (chapeau l'artiste).

Félicitations à tous les copains de TO69 qui étaient sur la course et à la team Pizza (elle se reconnaîtra). J'ai loupé l'occaz de voir Pierre et Muriel de la team Saint-Yorre et Nono de marseille mais bon, on aura d'autres occasions j'espère !

Merci à Saint-Yorre pour la récup, à Cimalp pour la tenue, à Lyon Ultra Run pour l'orga, à mes frangins pour ces barres de rire, et à TO69 pour l'entraînement qui m'a permis d'enchaîner le lendemain sur la balade champêtre en Chartreuse.



dimanche 30 août 2015

Mon premier Ultra




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Mais que n'avais-je pas fait, même pas 7 mois que j'avais commencé le trail, en pleine rupture à cause d'une entorse et me voila inscrit fin d'août 2015 pour une balade champêtre de 85 km.

Dès le début, tout le monde m'a dit : " Mais pourquoi tu fais ça ? "

Et ben, j'ai fait ça pour cette extraordinaire aventure que je viens de vivre. Et si c'était à refaire, je plongerais de nouveau.

Après une belle année passée entre mon amour pour la pizza/bière et le plan d'entrainement, je dois dire, peu respecté, malgré les précieux conseils de David Trebaux, me voilà prêt pour en découdre avec Belledone. J'avoue maintenant que les recos avec les copains m'avait bien refroidi, tant sur la technicité que sur la dureté de ce massif. En effet, dés fin juillet, je découvre ce que va être cette traversée... 7 heures pour faire 20km...

La date approchant, je suis à la fois tout excité, telle une frite devant un bol de végétaline, mais surtout appeuré par l'ampleur de la tâche que je vais devoir accomplir. Une grosse angine me terasse depuis quelques jours, mais je ne vais pas laisser quelques microbes m'arreter, alors je vais quand même y aller !


Je prépare donc la tenue : ce sera un short Cimalp 3D Flex, un manchon Cimalp (que j'ai vachement apprécié), un tee-shirt de l'Alesia trail, des Peregrine 5 (qui sont hélas décédées pendant l'épreuve et vont être changées par LePape) et enfin la paire de Thyo qui va bien.
J'ai bien entendu prévu une paire de chaussettes de rechange, le tee-shirt de TO69, ma paire de Cascadia Brooks 9, une frontale de rechange dans le sac d'allegement. Ouf ! Une randonnée bucolique de ce type ne se prépare pas à la légère.


Nous voilà donc la veille pour une dernière vérification du matos avant un départ pour le Pleynet avec Nicolas, son père et sa copine afin de s'imprégner de l'ambiance de cette échappée et de voir passer les copains qui se sont lancés le matin même sur le 144  kilomètres.

Arrivés sur place à midi le vendredi, on passe récuperer notre sésame et le sac d'allègement pour la course. Nous commençons à voir les participants du 144 arriver à partir de 16h. Emmené par un Lionnel Bonnel plus qu'en forme ( il devancera même les ouvreurs ) nous commençons à voir les visages marqués des participants.

Les festivités commencent dès la 13ème personne vu que c'est l'ami Christophe Anselmo qui debarque, je me suis immédiatement dit qu'étant sur place, j'allais l'aider dans son assisstance pour essayer de lui remonter un peu le moral (ça fait toujours plaisir de voir quelqu'un qu'on connait dans ces moments là).
Il arrive avec un mental d'acier malgrè des crampes apparues des le 30ème km (il en était à 50), ça le tirait (il n'arrivait même pas à changer ses chaussettes) mais il m'a dit, rassurant, :" je suis assez serein la nuit va arriver ca va etre cool".

Et là, je me suis dis comment ca ??? "La nuit va arriver ça va être cool" ? Le mec, il vient de faire 50km dont 20 avec des crampes, il m'a dit que tous, ils souffraient de la chaleur et il m'annonce que, ce qui était pour moi une difficulté majeure, à savoir la nuit, ça allait être cool... Mais WTF !!!
ll repart donc après une quinzaine de minutes direction le versant Nord et son mythique Moretan. Nous commencons à voir les assistances de TO69 arriver comme Niko, Sylvie, Estelle et Max pour les vaillants membres du club qui s'étaient lancés sur le 144 km.

Nous commencons aussi à voir les visages de tous les autres participants marqués par ce trail atypique et difficile. Les membres de TO69 commencent eux aussi à arriver au camp de vie avec comme meneur David vers 22h... il arrive lui aussi trés marqué. La chaleur, encore elle. Il a des moments de doute et reprend quand même le départ. La premiere partie l'a cependant trop marqué et il préfère finalement ne pas poursuivre.

Il est suivi peu aprés par Nicolas. Le mental est bien là, il prend le temps de décompresser et semble moins marqué que David. Après quelques hesitations, tout de même, il reprend le départ et finira à une belle 67 ème place (un sacré bonhomme au sacré mental).

On décide donc d'aller manger un bout et je ne perds pas les bonnes habitudes en prenant la traditionnelle pizza accompagnée du'une bière locale aux noix :)
Anne et Benoit arriveront ensemble dans la nuit, sans que nous puissions les voir arriver, nous étions partis nous coucher. Ce n'est qu'au petit matin (vers 4h30) que nous apprendrons qu'eux aussi, trop marqués par cette première traversée, avaient décidé de ne pas continuer.








Nous nous levons donc avec Nicolas pour se préparer. Le moral est là, mais rien n'empêche ma petite voix intérieure de me dire : " mais qu'est ce que tu fais dans ce truc ?!?"
Le speacker, rassurant, annonce avant notre départ que le taux d'abandon dû à la chaleur est énorme et que la journée va être très chaude.

Moi qui n'aime pas la chaleur on est bien barré...

6h10...5...4...3...2...1 Le départ est donné et nous voilà parti avec Nicolas pour 85 km dans ce massif aussi beau que difficile. Nous partons trés sereins mais sur un bon rythme en direction du premier ravitaillement.

A 10h, nous voici au premier ravitaillement... mais comment est ce possible ??? On avance bien mais nous voici déjà à une heure de la barrière horaire (qui ne va d'ailleurs jamais cessé de nous suivre).
Bref un petit coca, une recharge en eau, deux trois trucs à manger et on redécolle direction l'ascension du mythique Moretan...






Dés le départ du premier ravitaillement, Nicolas me dit que son ventre est pas au top, il vomit un petit coup et me dit que tout va bien.





Durant l'ascension du Moretan, je sens qu'il a chaud et qu'il est un peu dans le rouge... mais bon, comme il suit bien, on se motive l'un l'autre, je fais mon petit monkey en haut du Moretan pour Apostolos et St Yorre.
Ce passage de Moretan devient tout à coup un lointain souvenir :)








Nous voici à présent en direction de Super Collet...Tranquillement. Tranquille, c'est ce qu'on pensait car après la descente qui se passe nickel sur le ravitaillement de Perioule, on nous annonce que la barrière horaire va etre très dure à avoir et que il va falloir se dépêcher.

En théorie, on est plutôt d'accord, dans la pratique, c'est autre chose !!!

En effet, dès le début du mur (longuement narré par Guigui), je suis dans le rouge... mon angine me lance, j'ai à mon tour un coup de chaud et l'ascension est plus que douloureuse.  Nicolas prend le temps de s'arreter pour me motiver si bien qu'arrivé au refuge de la Pierre du carre, je me ressens bien et en jambe.

 C'est donc assez vaillant que nous repartons pour avoir cette fichue barriere horaire contre laquelle nous courrons. Dans la descente de Super Collet, je dois delaisser mon partenaire pour laisser tourner les jambes... afin d'aller au plus vite aux toilettes :)

17h10, me voici à Super Collet, 50 minutes avant la barrière. Je suis plutôt serein, je pense que Nicolas est 5 minutes dérrière mais ce n'est qu'au bout d'un quart d'heure que je le vois arriver (Selon lui, il est en larme).

Il n'arrive pas à s'alimenter, il est depassé par tout ça, le soleil et la chaleur lui sont difficiles. Il me fait part alors de son choix !!! Il va abandonner ici... Il me reste donc deux solutions : soit abandonner avec lui, soit continuer...

L'idée de continuer seul ne me rejouit pas, je flippe sur le fait de passer une nuit entière seul en montagne (j'ai peur du loup et du noir). Je vais voir donc deux gars (les génepis) afin de leur demander s'ils m'acceptent à leur coté, leur réponse est unanime : c'est d'accord !
Dès la montée aprés le ravito, je me sens bien, les jambes sont bien là au rendez vous et le mental est bon. Un objectif : finir ce 85 km, mais il en reste encore 48 km et 2800D+, ce qui correspond au parcours des Crêtes.

Un des gars avec qui je courre, montre directement des signes de faiblesses, mais on le motive et on arrive ensemble au refuge des Férices.

Arrivé là-haut voyant que le rythme était trop lent pour moi, un des copains génepi me dit de tracer ma route. Je les remercie d'avoir accepté ma présence et me lance dans les crêtes. Je me retrouve dans un petit groupe qui avance pas trop mal, ils vont m'aider à faire les montées et à avancer un peu.

Ca avance, certes, mais pas assez vite à mon goût... je me sens bien, la nuit est tombée et le corps répond bien. Comme quoi Christophe avait raison sur les bienfaits de la nuit.

Je me mets à suivre ArthurBaldur  (j'apprendrai plus tard qu'il est de Lyon Ultra Run) avec qui on envoi le bouzin dans la descente.

C'est alors que je me découvre des talents de marcheur rapide hors pairs. Tout va bien, je reprends confiance si bien que j'arrive à Val Pelouse avec 2h d'avance sur la barrière horaire et avec quasi 50 places de gagnées depuis Super Collet.

En arrivant au ravito, je décide donc de demander à mon compagnon de course s'il veut bien qu'on reparte ensemble. Il accepte, à condition de partir dans moins de 30 minutes, ce que j'accepte évidemment.

Bref Nicolas et là et m'attend, j'allume mon telephone et vois les messages de soutien !!! J'ai la patate mais je suis si concentré que j'oublie ma flask 3d pleine de coca au ravito.

Ne me sentant pas à l'aise en montée avec l'angine, j'averti mon collègue que la montée va être longue. Il me rassure en me disant qu'à lui non plus, ce n'est pas son fort. Parfait.

On s'attaque donc au premier 400 d+ et là, illumination divine, mon corps est au taquet dés le debut sans forcer. Je commence à distancer de quelques mètres mon nouvel acolyte, ce qui va donc aboutir naturellement à un nouveau depart en solitaire. En montant, je rencontre aussi un israelien du nom d'Ari avec qui je discute 5 minutes avant de le laisser aussi.
Bref, la nuit a l'air de me reussir, je me sens bien, les jambes repondent bien et le mental est là : on va aller au bout de ce premier ultra !

J'avance donc tranquillement en remontant petit à petit. Les gens ? J'en dépasse beaucoup dans la descente du dernier ravito. On m'annonce le ravitaillement à 2km, je suis content. Dernière étape avant le 13 derniers km, la descente a été très longue, j'ai une grosse pensée pour les copains du club (Nono, Arnaud et Vivien) qui etaient, eux, sur le 48km.

J'avance, j'avance, j'avance mais ne voit pas ce putain de ravitaillement. Au bout d'un moment je commence à le voir, j'arrive sur place et je vois 5 des gars que j'avais doublé 10/15minutes avant.

Je m'etais perdu !!! Ben oui, 85km c'est pas assez, il fallait bien en rajouter. Je discute un peu, prend une soupe mais je traine pas trop car je commence à être fatigué. Il est déjà 4h30 ça fait 24h que je suis debout...

Je me lance donc avec un gars dans les derniers 500 D+ et c'est le debut d'une fin difficile, je suis dans le rouge dés le debut, mes ampoules commencent à me faire mal et mon corps est fatigué.

Je passe la bosse et me prépare à attaquer la descente et la ma frontale commence a défaillir... cela va devenir compliqué de descendre ces 9km 1000d-. Je reussi à rejoindre deux gars avec qui je vais d'ailleurs finir.

La fin est longue, les pieds ont mal et ça n'en fini jamais.
Mais bon on voit le gymnase se rapprocher. On se felicite et on se fait doubler deux fois.

Nous voici devant l'arche. J'ai les larmes aux yeux, je viens de finir mon premier ultra de 85km, j'ai réussi !!!


Je pense direct à Nicolas et me dit dans ma tete que c'est pour lui. Bref je secoue la cloche et le couperet tombe : finisher de l'echappée belle 85 km 6000D+ en 25h22 et une 120 ème place !!!


Une aventure hors norme, des moments de doutes, une nouvelle connaissance de mon corps. Une chose est sûre, je me lance désormais dans l'ultra distance...

Encore merci à Nicolas pour le trajet et le début de course,  à TO69 pour me supporter tout au long de l'année, à Cimalp pour les produits au top et à ST-Yorre pour la récup.



lundi 25 mai 2015

Test des produits Cimalp


- Hey Mat, je viens de passer testeur chez CIMALP, ils cherchent encore des testeurs, tu devrais essayer  !
- Ben écoute, je veux bien mais je connais pas ! Je vais envoyer un mail ! Ah ! Mail reçu, je deviens aussi testeur :)
- Yeah c'est bon ça :)

Et voilà comment après une conversation avec mon pote David ( davintothewild.blogspot.fr/ ) une nouvelle aventure commence pour moi : le test des produits pour une marque et c'est CIMALP qui a accepté :)

Alors déja CIMALP c'est quoi ?


CIMALP est une marque Française, localisée à St Marcel Les Valence (26). Ils sont spécialisés en vêtements outdoor pour la montagne  depuis 1964.

Le trail étant une discipline qui se démocratise, la marque CIMALP commence à développer et à communiquer sur sa gamme de produits spécifiques. On commence à entendre parler d'eux dans les différents médias ( blogs , magazines , sites internet ) et on a pas fini à mon avis !

Après un premier contact ( très sympathique ) avec eux, je m'oriente donc selon mes besoins sur un essai de deux produits, le  Short de trail 2 en 1 Homme 3D-FLEX TWIN noir et les Manchons COMPRESSION 3D spécial trail & running noir.
Déjà, un prise en main géniale ! On à l'impression d'un produit de qualité avec une bonne finition, un produit bien abouti. Il offre deux petites poches, une dorsale et une de coté qui me paraissent petites mais à voir selon l'utilité. La matière est cependant très agréable. Son look est sympa et donne envie de le tester rapidement ! Je m'empresse donc de l'enfiler et là tout se concrétise ! Il est léger, confortable, super agréable à porter, bref il sait se faire oublier ! On ne le sent pas, c'est impressionnant ! J'ai longuement hésité, avant de connaitre CIMALP, à me prendre un produit équivalent chez une autre grande marque française et le prix m'avait refroidi mais là !!! Wahoooooo ! Un produit au top !  Pour le moment, je l'ai simplement testé sur une sortie de 12km mais dans les descentes techniques il sait se faire très discret ! J'ai vraiment hâte de le tester sur des sorties longues et sur différents types de terrains ( Et oui Lyon et ses fameuses marches offre un test très spécifique )



Pour son prix, il est normalement à 74€90, mais sur le site de CIMALP il est exceptionnellement à 59€90.
On est donc sur un produit extrêmement bien fini qui répond à toutes ses promesses.



La aussi CIMALP fait un essai gagnant ! Ils promettent de favoriser une meilleure circulation sanguine et une oxygénation fluide afin de réduire la fatigue des mollets et d'épouser leurs formes. Là encore, que dire...
Le travail est accompli haut la main, la prise en main est agréable, la mise en situation l'est d'autant plus ! 
On est sur un produit qui, encore une fois, sait se faire oublier et qui offre un maintien incroyable ! Fort de son design qui reste aussi agréable il va aussi à mon avis vite se faire une place parmi le haut de gamme des manchons.

Comme pour le short, j'ai hâte de les essayer sur une sortie plus longue et surtout avec des mollets en meilleurs forme ! 

Pour son prix, il est proposé à 49€90 sur le site de CIMALP mais est lui aussi sujet à une remise en ce moment qui le fait à 29€90 :) à ce prix la que demande le peuple !




Un essai donc au top pour cette marque drômoise ! Je ne connaissais pas et je ne suis pas déçu...
J'ai même vu qu'il y avait une tenue spéciale pour la SaintéLyon et je vais grandement me pencher dessus afin de voir si cela correspondrait à mes attentes... mais je ne me fais pas de soucis.
Je reviendrai faire un compte rendu de ses produits car c'est ce short qui va m'accompagner au Mexique dans deux semaines pour mon petit trip ( et oui j'ai été séduit et ne pense plus m'en passer ) et je pense remettre les manchons au MadTrail le 19 juillet.













 De mon coté, j'ai été convaincu par ces produits made in France, n'hésitez pas de votre coté à me faire part de votre opinion dans la partie commentaire à votre disposition.










 Un grand merci à CIMALP, à DavintotheWild , et à TrailOutdoor69 avec qui j'ai fait ma sortie ;)




















mardi 19 mai 2015

Test Ultra Mt TheNorthFace

Premier Test des Ultras Mt en forêt

- Hey, Prez ça donne quoi ces nouvelles Ultra Mt
- C'est de la bombe baby !
- Car bon j'ai les anciennes et j'avoue que ....
- Ouais mais là rien à voir


Bref ça commence toujours comme ça ! On parle puis il te donne quand même envie de tester de nouveaux produits ! Il est pas vendeur de tapis pour rien !!

Me voila donc, après leur avoir fait traverser la moitié de la France entre l'agence du prez et le magnifique champs du Trail de la Lesse ( en Belgique cf  : le CR "Un petit run au pays des frites ")
chaussé de ces petits chaussons orange fluo et noir au départ de ce magnifique Trail parti pour 15km 450 D+ dans les sous-bois belge





Faisons le descriptif technique comme ca c'est fait !

Poids : 295g
Drop : 8mm
Tout poids
Prix : 130 € chez TNF ( www.thenorthface.com



Ceci étant fait , parlons déjà de la première prise en main de ces chaussures  !! Elles ont un look d'enfer qui les rend fort sympathiques une fois aux pieds ( une impression de chaussures de feu avec cet orange décapant ) , le lacet est original ( laçage en relief ) et permet un bon serrage du chausson !  Ce même chausson quand à lui est agréable ( Outre un petit cassage au niveau du cou de pied qui doit être du au fait que c'est une chaussure d'essai donc essayée par quelqu'un avant )  on retrouve ce coté léger que j'avais dans l'ancien modèle !
Sa semelle Vibram semble bien et ses crampons ont l'air bien prometteurs comme me l'avait annoncé David !





 1.2.3 départ .... C'est parti pour 15km avec une chaussure qu'on n' à jamais essayée , sur un terrain inconnu ( ca fait un peu voyage en terres inconnues  mais on n'est pas autour du feu )

Bref je m'égare  ..

Dès le début elles remplissent toutes leurs promesses , elles sont souples , accrochent bien , elles épousent la forme du pied à merveille ( on dirait un qu'elles sont moulées aux pieds ! )
On se sent bien en sécurité dans le chausson , j'entreprends même quelques accélérations en descente malgré ma cheville encore incertaine  , avec quelques pas technique dans les souches et franchement c'est top !!!


On sent très bien le sol , une sensation qui était déjà présente dans l'ancien modèle mais sans ce coté tape dans le dur !




On m'avait aussi annoncé une rando aquatique au milieu du Trail ( un passage de rivière ) très revigorant pour les mollets ! Sorti de l'eau le chausson évacue assez bien l'eau et outre ma semelle ( perso ) qui était gorgée d'eau c'était le top !


J'avais un peu peur du maintien en dévers , mais tel le Dahu tu accroches bien à la pente !! .  Donc encore un domaine ou elles se défendent très bien ! Une seule envie me taraude depuis le début de la course ..... Les essayer en montagne !!! ( les avoirs au pieds samedi dernier au Val de Drome m'aurait peut être évité de jouer à Edison avec mes pieds )




Bref y'a pas à dire l'essayer c'est l'adopter ( dans le gras )  ! Ce petit chausson de TheNorthFace remplit bien son office et j'espère avoir l'occasion de le tester en montagne afin de définitivement l'adopter !



Merci encore à David et TheNorthFace pour l'essai , à Marion pour l'invitation au Trail de la Lesse et à TrailOutdoor69 pour ce beau Tee-Shirt





lundi 18 mai 2015

Un petit Run au pays des frites

Trail de la Lesse  


- Tu fais quoi le 17 Mai ?
- Ben je suis en off à Paris ...
- Un petit Trail au pays de la frite ça te tente ?
- Et ben go ....

Et voila comment après une brève conversation avec Marion une amie coureuse frontalière je me retrouve à troquer mon jeans / chaussures de ville contre mon short / basket !

Sortant tout droit de mon dernier week-end bien piquant dans la vallée drômoise, 37Km 2350D+, avec mon pote David (  http://davintothewild.blogspot.fr ) un peu de pub ne fais jamais de mal pour les amis , je m'engage donc dans cette nouvelle sortie de 15km pour 450D+ .


Certains d'entre vous rigoleront déjà mais c'est plus pour le fun et pour accompagner Marion qui se met gentiment ( enfin elle est déjà à fond ) au trail que pour autre chose ( j'avoue que l'Orval à la fin me fera sûrement revenir mais ça c'est un autre débat ) .

On part donc de Trélon à 8h, direction le plat pays de nos amis belges ! Arrivés sur place à 9h30, on sent une toute autre ambiance que sur les Trails Francais c'est comment dire .... plus qu'à la roots ! Le parking se fait dans un champs ou se trouvent une tente ou on récupère les dossards et une autre ou y'a la bière !

On profite donc de l'avance pour voir le départ du 35 km qui sera retardé de 5 min  , puis de 10 min à cause des retardataires


Le 35km étant parti, nous prenons place dans le sas en fin de peloton ... Grande erreur me direz vous !!! Mais on s'en fout on est venu pour rigoler, pas de chrono en vue :)

Nous nous élançons donc sous le soleil avec pour objectif 2 heures pour ce 15km 450D+ !
Dès le début je conseille à Marion de marcher rapidement en montée et de garder des jambes pour les descentes ( conseille qu'elle suivra très bien ) , on se retrouve donc vite dépassés par tout ces coureurs qui foncent dans la première montée tête baissée mais bien en jambes


Pour ma part je test ici les North Face Ultra Mt prêtées gentiment par le prez adoré de mon asso ( TrailOutdoor69 )  David Trébaux allias La quenelle  ( un peu de lèche ne fait jamais de mal également ) qui me procurent directement des sensations géniales !


On se retrouve donc dès les premiers Kilomètres dans un sous-bois vallonné bien sympathique, liant single et chemins larges sans être trop technique




La température est idéale et les sensations sont bonnes , Marion suit parfaitement le Snail rythme imposé ( on peu pas dire qu'on à forcé à 8km/h )
Je profite donc de ce rythme plus que cool pour partir dans les bois de transverse et me faire des accelérations en blocs pour tester les chaussures que je trouve juste hallucinantes ! Elles accrochent telles des sangsues au terrain glaiseux , elles sont hyper confortables ( excepté une petite gène au plis du chausson qui vient surement du fait que c'est une chaussure d'essai ) mais c'est vraiment très léger !



Je les trouvent très dynamique  et elles répondent assez bien à mes attentes, j'ai hâte de les tester en montagne !
Mais je m'égare et vais pour le moment me concentrer sur le Trail . On arrive donc après un semi vallonné tranquille de 6 km sur un premier petit mur ou l'on commence à voir la douane demander son dû à tous ceux qui sont partis trop vite au début !
Mais pour nous pas de souci, le snail style est fait pour ça , Marion est plus fatiguée par mes blagues pourries que par le Trail !



Le mur passé , on se retrouve sur un single au bord de la Lesse qui nous rappelle la belle phrase du speaker du départ tel Yoda déclara  : " la Lesse deux fois tu traverseras "
J'aperçois donc un couple et leurs enfants se faisant un petit pique-nique  sur le bord du chemin , et grâce à mon observation aguerrie du terrain, j'avise une bouteille de rouge et lance un grand : " Ah un ravito sauvage avec du vin !!!  " et ni une ni deux, la mère remplie un gobelet pour me le tendre !! Juste so wonderful !!! un moment d'une rare magie ! La, en Belgique , au milieu d'un Trail à boire un verre de bordeaux avec des belges !!! Mais Whattttttttttttt ....





Après ce petit moment de folie arriva ce qui devait arriver ,  on arrive à la première traversée qui par avance me fait dire cette belle phrase à Marion " L'eau c'est chouette , les ampoules vont s'allumer " ( David si tu te souviens de mes ampoules de samedi dernier, tu me comprends ;) )





On sort donc de cette traversée et ô miracle , ô joie , ô bonheur ! Je peux continuer car en plus d'être géniale, l'ultra MT de TheNorthFace n' est pas soluble !
Bon pas étanche ..... mais pas soluble !!!
Et en plus elle garde pas trop l'eau ! Bref, une petite merveille










Nous repartons donc le long de la Lesse, avant d'enchaîner au 9 ème km par la seconde traversée qui de suite nous laisse au pied d'un mur ou l'on va patienter une bonne dizaine de minutes tellement les gens on du mal à monter !!!

Et oui la douane belge est gourmande pour les prétentieux !


Tout ceci nous permet encore de remonter dans le classement sans forcer et en arretant pas de rigoler !






Arrivés en haut du mur, un petit single descend sur un dévers et là Marion, en pleine forme, essaye de me montrer ses années d'apprentissage aux cotés de Remy julienne en exécutant un magnifique soleil sur une racine, digne des plus grands acrobates du Cirque du soleil !
Bref plus de peur que de mal ... Elle m'avouera même plus tard avoir voulu impressionner le mec derrière mais j'ai encore des doutes sur la véracité de ses propos !
S'ensuivent encore quelques Km ou, encore pleins de fougue, on court peinards pour atteindre notre but ultime .... l'arrivée , son cornet de frites et son Orval

Bref une bonne matinée sous le signe de la rigoulade et de la belle beauté ( comme dirais Djoul )  et un parcours bien sympa bouclé en 2h01.56


Encore merci à Marion pour l'invitation , à David et TheNorthFace pour le prêt des ultras Mt et aux organisateurs du Trail de la Lesse pour cette belle matinée